/image%2F1139409%2F20140820%2Fob_d8c4e5_20140622-121744.jpg)
Nous voilà à peine rentrés de notre week-end à Bruxelles, que déjà la routine a repris ses droits sur nos vies...
Mais ma nouvelle vie de blogueuse à temps partiel me fait faire des choses nouvelles. Comme par exemple prendre des notes sur ce que je fais, goûte, vois, découvre.
Et ce n'est pas pour me déplaire; mon problème de mémoire de poisson rouge trouvant une solution appropriée!
Aussi, à peine installée sur le siège passager pour notre trajet retour que je me suis mise à poser sur l'arrière de la facture de l'hôtel prépayé sur le site de showroomprive.com des bribes de phrases flottant encore dans mon esprit. Des instants précieux. Fugaces.
Autant de souvenirs inestimables qu'éphémères si je n'avais pas pour nouvelle habitude que d'écrire pour me rappeler.
Ici à Bruxelles, c'est comme en Cosmopolitanie. On avance au rythme de musiques intemporelles et multiculturelles. Et tout autour, l'architecture éclectique s'entrechoque, se détruit et se reconstruit, tel un éternel recommencement.
Par là, si on se perd, la Grand-place dévoile son architecture dorée mais surtout sa vertigineuse immensité qui nous rappelle que nous sommes de petits -êtres encore capables d'émerveillement devant des bâtisses qui impose le respect et la méditation.
Ici, pas de look audacieux, de titre de capitale de la mode, mais une tolérance inégalée, et des regards avenants, des dents dévoilées à travers des larges sourires.
Pendant que les musiciens de rue divertissent les gourmands installés à une terrasse le temps de savourer une gaufre au spéculoos, ici et là, la misère ne se dissimule pas, elle s'assume. C'est dans un sac de couchage au cœur d'un espace vert. C'est sur un banc au croisement d'un boulevard. C'est à l'écart de l'effervescence du centre ville. C'est sous un porche le temps d'une soupe populaire. C'est autour d'une file d'attende d'une baraque à frites. C'est à côté de vous ramassant un reste de sandwich que vous avez failli écraser.
Ici, les statues jouent à cache-cache avec les fontaines au beau milieu des innombrables parcs et places dispersés aux quatre coins de la ville.
Ici, les odeurs de frites viennent vous chatouiller les narines et là, on tente tellement de nous convaincre qu'on est dans son pays d'origine qu'on leur donnerait volontiers le Nobel de la friterie.
Ici, les chevaux saluent le touriste égaré et là, au détour d'une rue, voilà que le Mannekenpis satisfait un besoin incessant dans une posture si insolente qu'elle défierait toute concurrence masculine sous le regard de curieux aveuglés par le soleil faiblissant.
Par là, le théâtre royal offre une place de luxe sur ses marches le temps d'admirer un ou deux pas de salsa improvisés.
Et c'est au centre belge de la BD, ravivant les souvenirs de notre enfance, que nous terminons le tour de cette ville. Le capitaine Haddock cohabitant avec Gargamel pendant que Lucky Luke tente de fuir la Castafiore sous les esquisses du Palais royal. Et dans ce labyrinthe où il fait bon s'y perdre, on y croise une amie tentant de se faufiler dans la maison d'un schtroumpf. Mais c'était sans compter les années qui se sont écoulées depuis le dernier ouvrage qu'elle avait lu!
C'est donc en terminant ma bière belge que je tape ces derniers mots. Aujourd'hui, pas de look, mais un instant de vie qui n'a pas de prix.
J'espère vous avoir permis de vous balader le temps d'un clin d’œil, et surtout de vous avoir donné envie de parcourir les allées des jardins du parc royal, de manger une gaufre et de vous rincer le gosier avec une bonne gueuze!
Belle journée à vous ;D
Bon si, y'a bien un look, mais je me fais violence là! Et c'est parce que je vous dois bien d'être honnête que je vous le partage.
En fait, Bruxelles, c'est comme chez moi. La ville est recouverte de pavés. Et de dénivelés! Vous commencez à me connaitre maintenant, donc vous vous doutez bien qu'il m'est inconcevable de sortir un samedi soir sans une paire de talons. Mais là, les ampoules de la journée ayant eu raison de moi, je m'étais résignée à transporter une paire de baskets. Au cas où. Grand bien m'en fut! La plus merveilleuse idée que j'ai pu avoir ces 5 dernières années!
Mais promis, je vous réserve un look bien plus réussi dans les prochains jours, mais en attendant je vous laisse savourer celui-ci, une pointe plus funky!^^
/http%3A%2F%2Fwidget.hellocoton.fr%2Fimg%2Faction-on.gif)
/http%3A%2F%2Fwidget.hellocoton.fr%2Fimg%2Fhellocoton.gif)